Le RSI va poursuivre les Indépendants qui le quittent
Le régime social des indépendants (RSI), marqué ces dernières années par des dysfonctionnements qui ont fait descendre artisans et commerçants dans la rue, a indiqué avoir reçu à ce jour plus de 750 demandes de désaffiliation qu’il conteste jusqu’en justice. Un arrêt du 23 mars 2015 rendu par la Cour d’appel de Limoges, rappelle que l’affiliation à ce régime est obligatoire pour les travailleurs indépendants.
« A ce jour, 769 personnes ont émis le souhait de se désaffilier. Chaque personne concernée est contactée par le RSI pour les informer des sanctions et risques encourus. 186 d’entre eux sont en phase judiciaire, que ce soit au tribunal des affaires de Sécurité sociale ou en cour d’appel », a indiqué un responsable du régime. Le RSI « continuera, si nécessaire, à combattre en justice ceux qui par des contre-vérités et des thèses illégales cherchent à saper les valeurs de solidarité et d’universalité de la Sécurité sociale ».
Décrié par certains assurés et chefs d’entreprise, environ 7000 travailleurs indépendants, artisans et commerçants, selon la police, avaient manifesté le 9 mars à Paris pour dénoncer les multiples dysfonctionnements de gestion de leur régime de protection sociale (RSI) et protester contre les hausses de charges.
RSI : Les entrepreneurs vivent un cauchemar
Le verdict s’impose. Près de 9 affiliés au RSI sur 10 sont insatisfaits selon l’enquête du site internet BatiActu. C’est la confirmation claire du fait que les entrepreneurs français sont à bout de nerfs !
RSI : une situation explosive sur le terrain
Nous le ressentons au quotidien auprès de nos membres qui n’en peuvent plus. La situation, sur le terrain, est explosive.
La solution du mépris face à ce que subissent les entrepreneurs au quotidien, c’est le pire service à rendre à l’économie de notre pays. Le gouvernement doit intervenir sans attendre. D’abord, pour réformer en profondeur le régime social des indépendants parce que la situation n’a pas progressé d’un iota depuis des années. Enfin, parce qu’il n’est pas socialement acceptable de ne pas répondre à des protestations continues, des manifestations de plus en plus grandes, des plaintes de plus en plus nombreuses, des courriers de plus en plus longs, des procès de plus en plus révélateurs et… des suicides.
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